La brûlure de l’image. L’imaginaire esthétique à l’âge de la photographie
Laurent Jenny
Note de l’éditeur:
De la photo par Hill d’une petite pêcheuse de New Haven, Walter Benjamin a écrit que « le réel [y] a en quelque sorte brûlé le caractère d’image ». Ce n’est pas seulement à ce cliché de 1845 qu’il faut appliquer un tel jugement mais à l’ensemble de la photographie argentique. Tout au long de son histoire, l’image photographique a fait l’objet d’une suspicion sur sa véritable nature. Tantôt on a voulu la maquiller en représentation artistique et tantôt la réduire à une simple trace de réel. Mais il est peut-être temps, à présent que son histoire est achevée, de faire face à son hétérogénéité foncière. De Talbot à Boiffard, de Stieglitz à Walker Evans, des Becher à Denis Roche, la photographie aura été révélatrice d’une impureté beaucoup plus générale. Une impureté qui concerne aussi les autres arts mais que, sous leur vernis d’idéalité, nous n’avons pas su reconnaître.
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Poids | 0.300 kg |
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