Ces deux années de pandémie ont montré la fragilité du savoir médical. Un terrain favorable à la méfiance et, dans les cas les plus extrêmes, aux théories du complot. Le dossier du dernier numéro d’In Vivo est consacré à ce sujet d’actualité.

La méfiance envers la médecine n’est pas nouvelle. Mais elle s’est développée de manière massive avec l’usage des réseaux sociaux. La crise sanitaire a encore accentué le phénomène.

Pour y répondre, la médecine doit évoluer en respectant un cadre déontologique irréprochable. Elle doit certes accorder une place au doute, mais aussi favoriser l’évaluation collective, soigner les biais et réhabiliter le droit à la critique. A ce propos, le professeur Jacques Testart explique dans ce numéro d’In Vivo pourquoi il en appelle au développement d’une véritable «critique de la science».

«Croire que la science a réponse à tout, a raison sur tout, l’ériger en religion sans la critiquer, relève du dogmatisme et très peu de l’esprit scientifique», dit notamment Jacques Testart.

Un dossier passionnant de 12 pages, avec infographies et témoignages d’experts, à lire dans In Vivo, le magazine coédité par Large Network et le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).

D’autres sujets passionnants sont traités dans ce numéro d’In Vivo: la création d’une banque de lait maternel en Suisse romande, la gémellité, le tabou de la ménopause, les diagnostics basés sur les poils et les ongles, ou encore les médicaments développés à partir de venin de serpent.

Le magazine In Vivo est vendu à Large/Kiosk, ainsi qu’en librairie au prix exceptionnel de 5.-. Il est distribué au CHUV et sur abonnement (www.invivomagazine.com).

Image ci-dessus: la couverture de ce numéro, réalisée par le graphiste Aurélien Barrelet (Large Network), représente la thématique du doute en médecine avec la figure d’Hippocrate.